En mai dernier, lors des 49èmes journées d’études de l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN) à Grenoble, des conférences étaient consacrées à la politique alimentaire dans les collèges en Isère, au travail posté et à ses répercussions alimentaires, et aux particularités de la nutrition en haute altitude.
Chef de service restauration scolaire au conseil général de l’Isère, Jean-Baptiste Ogier, a détaillé la politique mise en œuvre : les 96 collèges publics gèrent la restauration et le département fixe des objectifs ambitieux et attribue les moyens. Sur 36 000 repas par jour, 85 % sont fabriqués sur place et 15 % en UCP. En 2007, il fut procédé à un audit des demi-pensions. Un schéma de la restauration a vu le jour avec pour priorité d’améliorer la qualité nutritionnelle en respectant les recommandations, dès janvier 2009. Les moyens adoptés ont été le recours à l’expertise (7 diététiciens indépendants de la région) et l’application du choix orienté. «Les diététiciens ont eu pour missions d’élaborer un plan alimentaire, de former 300 agents, de valider les menus, d’assurer le suivi sur site, de réaliser des enquêtes de satisfaction, etc», a indiqué Jean-Baptiste Ogier. Quel est aujourd’hui le bilan de ces trois ans de partenariat ? «Des relations de confiance ont
