Face à la demande croissante de snacking, Mille et Un Repas s’est lancée dans l’aventure avec le concept V’eat, auprès de ses convives lycéens dans un premier temps. Mais pas à n’importe quel prix : la société rhônalpine tient à y préserver son identité autour de l’équilibre alimentaire, du développement durable et de la « gastronomie collective ».Le nom (V’eat) et la signature (« Vite fait, bienfaits ! ») résument avec malice les fondamentaux du nouveau concept de Mille et Un Repas autour du snacking : il faut plaire aux jeunes, en respectant la qualité des produits, de la 
prestation et l’équilibre alimentaire. Si la société de restauration peut se targuer du succès des restaurants qu’elle prend en gestion (une hausse de plus de 20 % de la fréquentation, annonce-t-elle), elle sait aussi qu’il faut évoluer pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Les établissements de l’enseignement secondaire ou supérieur souhaitent avant tout garder les élèves sur place à l’heure du déjeuner. 
Mais il faut réussir à satisfaire à la fois les directions d’établissement, les demi-pensionnaires et les parents ! Avec V’eat, Mille et Un Repas a cherché à concilier sa « gastronomie collective » revendiquée et la restauration rapide. 5 cafétérias sont
