La restauration est une affaire d’individus, d’hommes et femmes. La relation entre les cuisiniers et avec leurs responsables est primordiale pour aller dans le même sens. À l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud à Villejuif, le responsable de restauration Patrick Rinck et le responsable de production Dominique Petit en sont une illustration. Et à l’image de ce qui se fait en gastro, ils sont, à la suite d’une expérience commune, toujours restés en contact. Attaché à bien s’entourer, Patrick Rinck lui a proposé le poste libéré l’an dernier. Le service de restauration de l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud, qui emploie une quarantaine de personnes, produit en liaison froide un peu moins de 1 800 repas/jour sur les trois services. 30 unités de soins sont approvisionnées. Par ailleurs, il livre les denrées au restaurant du personnel, qui fabrique sur place (en moyenne sur l’année 350 repas/jour). Une soixantaine de repas supplémentaires viendront se rajouter une fois que la nouvelle maison d’accueil spécialisée verra le jour en 2007, sur le site de l’hôpital. La particularité de l’établissement nécessite une organisation pointue. Une cinquantaine de régimes différents sont par exemple à prendre en compte. Une cuisine diététique produit d’ailleurs nominativement de 35 à 40 repas/service. Par ailleurs, la cuisine a été parmi les premières en site psychiatrique à utiliser des « plateaux psy » qui ont été implantés en 1992. Les innovations technologiques ont aussi leur place. Toujours dans le secteur hospitalier psychiatrique, le site a été aussi
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