L’Insee vient de réaliser une étude sur moyen terme de l’impact des différentes crises sanitaires ayant touché les différents secteurs de la viande sur leur consommation. Si l’impact à court terme peut être marqué, 30% de baisse pour la seconde crise de l’ESB et cela durant presque 1 an (le double de la première crise). Sur moyenne durée l’impact est négligeable car la consommation a repris son niveau et sa tendance d’avant la crise.
De même lorsque les prix des viandes ont baissé, ils ont repris leur niveau au plus tard un an et demi après. Dans le cas de la grippe aviaire, le prix de la volaille a même augmenté peu de temps après du fait de la montée des prix sur l’alimentation animale. Dans le cas du mouton et de l’agneau (fièvre aphteuse) les différents embargos ont créé une pénurie en France qui a poussé les prix à la hausse (+30% au deuxième trimestre 2001 sur les prix de gros qui n’ont entraîné qu’un +13% sur les prix à la consommation). Après la crise, la consommation de viande ovine a réamorcé son mouvement structurel de baisse de 2% l’an du fait d’un niveau de prix élevé. Mouvement qui a débuté au début des années 1980. La grippe aviaire est celle qui a eu le plus faible impact sur la consommation.