LE RESAH-IDF : UN EFFET VOLUME SALVATEUR DANS UN CONTEXTE INFLATIONNISTE

Le réseau parisien Resah-IDF fort d’une trentaine d’adhérents, uniquement constitués d’établissements de santé situé à Paris et en région parisienne, hors AP-HP, a concrétisé son premier appel d’offres. Dix adhérents ont participé activement à la passation des marchés. Le budget alimentaire de ce groupement d’achats est supervisé par le CH de Gonesse, avec sa tête pour ce projet, l’attaché d’administration hospitalière Guy Taramelli, et par le CH de Lagny sous la tutelle de l’ingénieur restauration, Gérard Borgat. Le premier suit les lots de la viande fraîche, des boissons, de l’épicerie et des produits diététiques pour un budget total de 9,150 millions d’euros TTC. Le second suit les lots des BOF, des fruits et légumes, des surgelés (viandes, poissons, légumes) et de la quatrième et cinquième gamme (légumes), pour un budget de 7,956 millions d’euros, soit un total traité par le réseau au niveau de l’alimentaire de 17,106 millions d’euros. Le groupement s’est efforcé d’allotir le plus possible ses achats de façon à recevoir des réponses de la part de PME. Une cinquantaine de lots ont ainsi été proposés. Mais au final, les petites sociétés ont tout de même eu du mal à répondre, relève Pascal Descubes, responsable restauration au CH de Gonesse, qui a suivi de près le dossier. Pour ce qui est des prix, le groupement a mieux tenu ses objectifs. Dans un contexte général inflationniste, le Resah-IDF a constaté une hausse moyenne globale des prix stabilisé à +