Le 14 novembre dernier a eu lieu l’inauguration du nouvel outil de production sans plastique du Syrec. Après huit mois de travaux, la cuisine centrale a rouvert en septembre, entièrement transformée. Les poches plastiques auparavant utilisées pour les cuissons sous vide ont été remplacées par des bacs inox adaptés à la cuisson au four. Pour y parvenir, des travaux d’aménagement ont été nécessaires, sans pour autant agrandir les espaces existants.
Environ 5 M€ ont été investis pour mener à bien l’ensemble des travaux et assurer la conformité avec les lois Agec et Egalim. Un financement en partie assuré par la région, le département, Citeo, Citeo Pro et l’Ademe. Le Syrec a travaillé en parallèle avec Tables Communes (ex Siresco) et d’autres structures franciliennes pour organiser l’externalisation du lavage des bacs. Dès janvier, cette mission sera assurée par la Semelog, société d’économie mixte chargée de laver, désinfecter et tracer l’intégralité des bacs. Pour le moment, c’est Uzaje qui s’occupe du nettoyage.
Côté cuisson, la cuisine centrale s’est dotée de nouveaux fours : de 2, elle est passée à 8. De nouvelles marmites ont également été installées. Les lignes de conditionnement sont désormais largement automatisées : les chariots sont à niveau constant pour limiter les efforts des agents, la sauce est ajoutée automatiquement et les bacs sont ensuite disposés en caisses filaires par un robot. Des flashcodes et des caméras permettent d’associer chaque contenant à son contenu grâce au couplage bac/couvercle. Lors de la livraison, les préparateurs n’ont plus qu’à scanner le socle rouleur, lui-même associé aux bacs, pour identifier l’école destinataire. Certaines cantines ont d’ailleurs dû adapter leurs équipements et remplacer leurs réfrigérateurs par des chambres froides capables d’accueillir les bacs inox.
Cette transformation est l’aboutissement d’un travail de réflexion engagé depuis 2020. Plusieurs essais ont été menés, notamment avec du verre ou différents types d’inox, avant de parvenir à la solution retenue aujourd’hui.
N.G.
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