À Paris, le Forum de France de l’Alimentation a été récemment l’occasion pour les professionnels et les visiteurs de se retrouver et de participer à plusieurs tables rondes. L’une d’entre elles, intitulée « Diplomatie culinaire », s’est tenue le 11 septembre dernier et a rappelé que la gastronomie était bien plus qu’un plaisir : c’est un outil d’influence, de tourisme et de paix.
Noémie Giraud (avec K. Averty)
La gastronomie au service de la diplomatie ? Guillaume Gomez a évoqué en introduction le rôle de la table et des cultures alimentaires dans les relations entre les pays. Outil de négociation et d’attractivité, instrument géopolitique, le repas est aussi synonyme de partage et d’échange, au-delà de ce qui se joue en coulisses. On parle de gastrodiplomatie.
De la France au Cambodge
Guillaume Gomez a par ailleurs insisté sur une alimentation responsable, vecteur de santé, d’environnement et de transmission des savoir-faire. « La gastronomie française ne doit pas donner de leçons, mais accompagner celles et ceux souhaitant bien faire », a-t-il tenu à réagir.
D’autres exemples confirment cette tendance : le Cambodge, avec The Taste of Angkor, utilise le livre comme un outil
culturel et diplomatique. Cet ouvrage met à l’honneur la cuisine khmère à travers les recettes du
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