
Fort de son expertise en restauration hospitalière, Christophe Mari affiche ses convictions dans un ouvrage paru cet été. Pour lui, le repas est un soin à part entière et chaque partie prenante, établissements de santé en tête, doit s’en convaincre pour réussir à penser l’alimentation autrement. Préfacé par Nadia Sammut, cheffe de cuisine et fondatrice du mouvement Nourrir, l’ouvrage met en avant des pistes de réflexion et des expériences dans un esprit de partage, où le collectif prend toute sa place.
Karine Averty
Aviez-vous ce projet de livre sur depuis longtemps et qu’est-ce qui vous a motivé ?
Lors de mon MBA, j’ai dû réaliser une thèse professionnelle. Le thème en était « L’urgence d’une transition saine et durable en établissements de santé », mais j’avais le sentiment de ne pas être allé assez loin et qu’il me fallait enrichir ce travail, ces réflexions… C’est ce qui m’a conduit au livre. J’ai toujours été convaincu que « le repas est un soin » : il contribue à la santé, au bien-être, à la dignité et même au plaisir du patient. La crise sanitaire a aussi révélé combien la restauration collective était essentielle à la vie de nos établissements et à la continuité des soins. Pour l’écrire, je me suis appuyé sur des recherches académiques (HAS, ESPEN, SFN, EAT-Lancet…), sur des rapports institutionnels (ANAP, CNA, DGOS,
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