Partant du constat que de nombreux centres de vacances enfants souffrent de vétusté, de non conformité aux nor-mes de sécurité et d’hygiène, l’UNAT Rhône-Alpes (Union Nationale des Associations de tourisme et plein air) a entamé une réflexion en 1998. Celle-ci a porté sur les centres de vacances agréés Jeunesse et Sport, à gestion associative et ouverts à tous. Trois objectifs étaient fixés : établir un diagnostic du patrimoine, dégager des perspectives d’évolution et proposer des orientations pour la dynamisation de l’activité. Concernant en particulier l’état du patrimoine, la synthèse de l’étude révèle ces différents aspects : «Sécurité, gros oeuvre et charpente toiture sont jugés à priori satisfaisants et posent globalement peu de problèmes. Par contre, les sanitaires, l’équipement mobilier, l’aménagement des abords du centre et son esthétique engendrent des problèmes dans plus d’un centre sur quatre. Ces dernières années, la priorité a été donnée à la sécurité et aux installations de cuisine». Une politique régionale s’est donc mise en marche en vue de la rénovation et modernisation des équipements. Toutefois, la synthèse de la réflexion engagée laisse apparaître que 20 à 25 % du parc étudié est en péril car il ne pourra faire face aux travaux. 25 à 30 % des centres sont considérés en petit équilibre et doivent donc se repositionner sur le marché. Enfin, 40 à 45 % sont jugés en bon état de marche et peuvent par conséquent envisager l’avenir de façon plus sereine.
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