Le goût et les pratiques alimentaires d’hier, aujourd’hui et demain étaient au programme de la Journée du CCC (Comité de Coordination des Collectivités) organisée le 6 mars dernier à l’Espace Champerret à Paris, qui a accueilli 3 500 visiteurs et 165 stands. La table ronde animée par Dominique Boudot (BNP-Paribas) a notamment permis à Patrick Serog, médecin nutritionniste, de parler du «modèle alimentaire» qui «a beaucoup évolué» à travers les siècles. La repas est plus déstructuré, sa durée raccourcit. Le snacking et le grignotage gagnent du terrain. Les années 90 sont celles des «dé-» : désocialisation, déconcentration, désinstitutionnalisation, désimplantation, déritualisation. Pourtant, «les Français valorisent toujours le modèle traditionnel dans leurs déclarations». Gérad Benoist du Sablon, (vice-président de l’OR.GE.CO) a complété cette intervention en parlant du convive qui est «pluriel» dans son comportement et ses attentes. Il a également annoncé le lancement par plusieurs organisations de consommateurs d’une enquête sur la «faisabilité des actions d’information convives» en restauration collective. Carole Vasseur (Ville de Dunkerque) a souligné quant à elle l’importance des actions d’éducation nutritionnelle auprès des enfants, rappelant les problèmes actuels de surpoids. Enfin, Jolanta Bak (Intuition, société de conseil et recherche) a évoqué les nouvelles tendances : grignotage, demande de sécurité accrue et d’information sur tout, retour aux racines («même si on ne consomme pas beaucoup»), repas sur son lieu de travail et moins à la cantine (refus des jeunes du «modèle paternaliste ancien de l’entreprise»)…
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