Elisabeth Olivier a fait partie des fondateurs de l’ACCEN 44, association loi 1901 créée à la fin des années 90 pour le gestion directe et dont elle est la présidente. «Nous avons commencé par les chefs, et maintenant nous accueillons tous les cuisiniers», explique-t-elle, «pour défendre notre métier, en montrer toutes les facettes et nous entraider, rechercher tout ce qu’on peut apporter de nouveau et redorer le blason de la restauration collective».
Outre la préparation du Trophée Serbotel lors du salon du même nom à Nantes en mars (voir page 14), l’ACCEN 44 organise des visites d’entreprises agroalimentaires pour ses adhérents. Deux assemblées générales sont organisées dans l’année («nous essayons de changer d’endroit, car la Loire-Atlantique est étendue») et le bureau de l’association se rassemble une fois par mois.
Les débuts de l’association coïncidaient avec la mise en place de l’Haccp. Un chantier important… «Nous avons réussi à nous entraider, nous organisions plus de réunions à cette époque». Aujourd’hui, les membres continuent à s’échanger des conseils sur ce thème, mais aussi des astuces techniques et culinaires. Parmi les sujets d’actualité, la décentralisation et le transfert des compétences, «on ne sait pas à quoi s’en tenir».
Peu de femmes sont chefs de cuisine en restauration collective. Elisabeth Olivier en fait partie, elle exerce au collège Jules Verne au Pouliguen, près de La Baule. Elle a passé les concours
