En France, le nombre de décès, en 2 000, est estimé à 538 300, soit un peu moins qu’en 1999 (- 0,6 %). Or, compte tenu de l’accroissement et du vieillissement de la population, si les conditions de la mortalité 2 000 avaient été identiques à celles de 1999, 6 500 décès supplémentaires auraient été enregistrés. La baisse du nombre des décès relève donc un recul encore plus net de la mortalité. Au sein de l’Union européenne, le nombre de décès diminue également, mais à un rythme moindre (- 0,4 %). D’après les données provisoires d’Eurostat, c’est en Irlande que la baisse est la plus forte (environ 4 % de décès en moins). En revanche, les décès en Allemagne ont augmenté d’environ 2 %. A noter qu’en France, la mortalité infantile se stabilise, cette année, à 4,4 décès d’enfant de moins d’un an pour 1 000 naissances vivantes, après une baisse ininterrompue depuis 50 ans. En Europe, de fortes différences subsistent encore. En effet, le taux de mortalité infantile ne dépasse pas 4 pour 1000 en Suède ou en Finlande. Par contre, il est au moins égal à 5,5 pour 1000 en Grèce, au Royaume-Uni et en Irlande.
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