L’Eparc, Etablissement public angevin de restauration collective, travaille sur le développement du bio. A l’heure actuelle, évoque Jean-Michel Macault, «l’Eparc sert déjà tous les ans, deux repas intégralement bio dans le cadre du Printemps du Bio et nous servons à nos convives un yaourt bio et un service de carottes de bio par mois, et toutes les pommes servis à l’Eparc sont bio». L’entreprise réfléchit activement à l’introduction à la rentrée prochaine d’un nouvel élément bio, l’objectif étant à terme de régulièrement introduire de nouveaux aliments bio «mais pas n’importe dans quelles conditions», car «nous voulons participer à la montée du bio local, en concertation avec les producteurs et deux organismes avec lesquels nous travaillons depuis six ans maintenant, Interbio Pays de la Loire, et puis le groupement des agricultures bio et bio-dynamiques d’Anjou». Deux éléments conditionnent la montée du bio. Tout d’abord, l’aspect logistique : «Il faut que les producteurs locaux puisent monter en régime, si notre production passe d’une échelle de 1 à 4, les producteurs ne seront pas en capacité de suivre. L’an dernier, nous avons servi 22,7 tonnes de produits bio dont 73 000 pommes et 68 000 yaourts bio». Ensuite, l’aspect financier : «Le surcoût de 40 % est financé à hauteur de 46 000 euros par la ville d’Angers et à hauteur de 10 000 euros par l’Eparc. Mais 40 % de surcoût, c’est une moyenne. Sur certains produits, nous sommes quasiment au même
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