Lors du Grenelle de l’environnement, l’agriculture biologique a largement été mise en avant par le gouvernement. Si le Synalaf (Syndicat national des labels avicoles de France), «partage cette volonté de développer l’agriculture durable», il souligne en revanche qu’«inciter les professionnels de la restauration collective à favoriser uniquement les produits issus de l’agriculture biologique pose un double problème». Le syndicat estime l’offre «insuffisante» «avec des volumes très faibles qui rendent impossible un approvisionnement régulier», ce «qui risque d’engendrer des effets pervers, comme la proposition de menus bio de façon épisodique pour ensuite choisir des produits d’importation ou de qualité bas de gamme». Le Synalaf note par exemple que pour approvisionner la restauration collective à hauteur de 20 % en produits bio, il faudrait une production d’environ 20 millions de poulets bio, contre 4,5 millions à l’heure actuelle, sachant qu’en 2007 la progression de la production n’a été que de 1 %. C’est la raison pour laquelle le syndicat propose d’élargir les recommandations du gouvernement à tous les signes officiels de qualité, dont le Label Rouge, de favoriser ces produits dès aujourd’hui dans les appels d’offre et d’accompagner les productions sous signes officiels de qualité.
Il reste 10% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Restauration Collective à partir de 64€
S'abonner