Si les industriels de la grande cuisine ne trouvent pas dans les chiffres de l’activité de quoi se réjouir, les installateurs, eux, peuvent se considérer comme satisfaits, avec un marché qui a progressé de 7 %. Ce paradoxe, qui avait émergé il y a quelques années et qui prend de l’ampleur, peut trouver son explication dans la politique des marques distributeurs développée par les groupements et par Metro. Tous deux connaissent de forts taux de développement, surtout les groupements avec 9,2 % de progression de leur chiffre d’affaires, et ont tendance à réaliser ces progressions avec leurs propres marques. Le poids de ces groupements n’a cessé de prendre de l’importance, passant de 20 % de parts de marché à près de 38 % en une quinzaine d’années, se rapprochant progressivement du poids des trois majeurs (Horis, Hobart, Metro) qui stagnent à 51%. Si l’on totalise les distributions qui disposent de leurs propres marques, on recouvre alors la presque totalité du marché : d’une part, les distributeurs avec les groupements et Metro 51 % du marché ; d’autre part, les industriels à distribution intégrée : 36 %. Pourtant, les indépendants résistent bien cette année en progressant davantage sur la moyenne du marché avec 8,1 %. Mais leur poids reste minoritaire avec 12 % de parts de marché. Leur évolution est très contrastée, allant d’individualités qui connaissent de très belles performances aux petites entreprises
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