EUROCHEF

Pour Pierre Couvey, président d’Eurochef, l’année 2006 a été «mi-figue, mi-raisin», dans la continuité des précédentes. «Depuis la rentrée de septembre, on constate une agressivité, avec des marges sur les appels d’offres toujours en baisse. Nous avons atteint un palier, à mon avis on ne peut pas descendre plus bas». Résultat, beaucoup d’entreprises se détournent des marchés publics, même si «on en a besoin pour faire du volume avec les fournisseurs. Du coup, il arrive de faire des affaires à perte». En restauration commerciale également, il fait un constat mitigé. «Les restaurateurs attendent la TVA à 5,5 %». Et puis, «il y a le contexte électoral, avec des dossiers mis de côté». Eurochef, qui fête cette année ses 10 ans, compte 30 adhérents. Pierre Couvey estime la progression générale aux alentours de 5 à 6 %. Le groupement travaille à l’élaboration de son nouveau catalogue, qui sortira au troisième trimestre 2007 et servira jusqu’en 2009. Il y aura de nouveaux partenaires fournisseurs, mais nous sommes toujours très fidèles à nos bons fournisseurs et nous renforçons notre partenariat avec eux». Le contexte général pour les installateurs ? «Les groupements sont à la mode, il y a de moins en moins d’indépendants, et une concurrence entre les groupements. Le marché évolue, on le voit avec le rachat d’Horis». Et Pierre Couvey de conclure : «Le marché n’est pas florissant, mais le constat est très différent d’un installateur à l’autre. Il faut être