Près de Lyon à Bron, le centre hospitalier Le Vinatier, spécialisé dans la psychiatrie, gère une prestation restauration diversifiée, adaptée aux pathologies, âges et préférences alimentaires des patients. Ces derniers jugent les repas qualitatifs, en termes de goûts et textures, d’après la dernière enquête de satisfaction. La nouvelle cuisine du CH Le Vinatier à Bron, mise en service en février 2013, fabrique 3 000 repas/jour en liaison froide, du lundi au vendredi, et emploie 37 équivalents temps plein. Le Service Restauration gère, en lien avec le Service Diététique, une prestation culinaire traditionnelle diversifiée et adaptée aux différents patients. La cuisine utilise 900 fiches recettes et œuvre avec le logiciel de gestion Datameal. Les approvisionnements se font auprès du GRAAL de Chambéry (une vingtaine de fournisseurs). 1 tonne de marchandises est traitée chaque jour. Les produits frais représentent 60 %, les surgelés 30 % et les conserves 10 %. Le coût matières premières par repas s’élève à 2,25 euros.
Des matériels performants
« La moitié des patients ne consomme pas le menu de base à cinq composantes, d’où dix-neuf déclinaisons (diabétiques, hypocaloriques, sans porc, sans gluten, mixés…), des régimes adaptés aux pathologies, aux âges et préférences alimentaires (possibilité de plats de remplacement), et des associations de régimes », précise Françoise Dereymez, l’une des trois diététiciennes du CH. « Les menus sont, bien sûr, adaptés à l’âge, puisque