UNE GESTION DIFFICILE

(8 %), la moutarde (6 %), les poissons (5 %). Les mesures préventives portent sur l’éviction pure et simple de l’allergène, mais aussi de ses dérivés. Avec l’oeuf, adieu mayonnaise, pain de mie, pâte feuilletée, surimi et autres produits. Dans le cas de l’arachide, il faut éliminer la cacahuète sous toutes ses formes (graine, huile, beurre), les amandes et tous les produits à base d’huile darachide. Mais il est indispensable, pour éviter tout risque, d’écarter également les produits préparés (chips, biscuits,…) qui ne portent que la mention  » huile végétale  » ou  » graisse végétale « . Car sous ce vocabulaire peu précis se cache parfois la présence d’huile d’arachide ou de beurre de cacahuète.

L’Association pour la prévention des allergies se bat pour faire avancer la réglementation en matière d’étiquetage. Les composants allergènes ne sont pas forcément indiqués et il faut alors demander au fabricant la composition exacte du produit. Un vrai casse-tête !

Des initiatives améliorent la prise en charge des allergies de manière adaptée. Une société a répondu à la demande de la ville de Rennes pour la prise en charge des allergies complexes (45 au total) en restauration scolaire. Les repas, sans surcoût, sont individualisés et conditionnés en barquettes avec un code barre. A Nice, Azur Restauration a également oeuvré dans ce sens, pour répondre notamment « à une demande croissante des parents ».