La fameuse «circulaire de l’écolier» avait trente ans… Autant dire que ce nouveau texte sur la restauration scolaire était attendu, même s’il ne fait parfois qu’officialiser des pratiques devenues courantes. S’inscrivant dans le cadre du Plan National Nutrition-Santé (PNNS) institué par le gouvernement et lancé cette année, il est l’oeuvre de pléthore de ministres et ministres délégués : Education nationale, Economie, finances et industrie, Emploi et solidarité, Intérieur, Agriculture, Enseignement professionnel et Consommation.
Transmis à tous les établissements scolaires et ministères concernés, ce texte comporte trois grands axes : les besoins nutritionnels des enfants et des adolescents, l’éducation au goût, la sécurité alimentaire. Les recommandations du GPEM/DA, la sécurité de la viande bovine et un exemple de protocole d’accueil des enfants allergiques en restauration scolaire viennent le compléter en annexe. Cette circulaire sur la «composition des repas servis en restauration scolaire et sécurité des aliments» s’adresse à tous les acteurs, en autogéré ou concédé.
«L’alimentation des élèves», rappelle le texte en introduction, «a une importance capitale pour leur développement physique et mental». Si «l’évolution des modes de vie a été très significative depuis deux décennie», avec par exemple «une diminution de l’activité physique», il ne faut pas négliger ce moment où «le temps accordé pour la prise alimentaire est aussi important que le contenu de l’assiette». L’accent est mis sur un constat trop souvent fait, les