Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, Océane de Restauration a vu 2005 comme «une année moyenne en chiffre d’affaires, mais bonne en terme de résultat», signale son dirigeant Pierre Roudaut. Avec 1,3 % de progression, c’est en effet une période de transition par rapport à la hausse réalisée entre 2003 et 2004, qui avait été particulièrement exceptionnelle (+ 24,5 %). L’optimiste est affiché pour 2006, Pierre Roudaut mise sur une croissance de 7 à 8 % du chiffre d’affaires.
Une hausse en scolaire
«Nous avons des marchés de type municipalités et le secteur public connaît des problèmes de budget. Tout le monde veut faire des économies, les moyens se répartissent différemment. Comme pour le budget des ménages, la part de l’alimentaire à tendance à baisser», reconnaît-il.
Néanmoins, le scolaire est resté plutôt porteur pour Océane de Restauration en 2005 (+ 5,6 %). «Il y a une augmentation de la fréquentation grâce à la hausse de la natalité». Les problèmes alimentaires, entre autres, fragilisent aussi les municipalités, qui ont tendance à déléguer leur restauration «à des professionnels qui les sécurisent». Sans compter l’enseignement secondaire, marché encore peu concédé qu’il reste à conquérir.
Un consommateur moins captif
Mais le meilleur secteur a été celui de la santé (+ 8,3 %). Il est «de plus en plus porteur», avec notamment «beaucoup d’ouvertures de maisons de retraite et de résidences services privées».
La restauration d’entreprise, par contre, a accusé une baisse de 14 %.
