– Parallèlement à la production officielle de textes et de rapports et presque en complément, le secteur privé prend des initiatives et organise des tables rondes et des groupes de travail qui ne peuvent qu’enrichir la réflexion et contribuer à traduire les voeux pieux en actes en les confrontant à la réalité du terrain et aux incontournables données économiques.
De quoi ont besoin les consommateurs de la restauration scolaire ? C’est la seule question qui structure le débat sur la qualité et qui permet d’éviter les gadgets coûteux au bénéfice de demandes fondamentales :
– de nutrition : les produits alimentaires doivent assurer les apports en tous genres nécessaires à la croissance harmonieuse des enfants
– de traçabilité : savoir d’où viennent ces produits alimentaires
– d’hygiène : savoir qu’ils sont bactériologiquement sains d’un bout à l’autre de la chaîne alimentaire ( c’est-à-dire jusque dans l’assiette des enfants.)
Désormais, la restauration scolaire, respectueuse de ces principes, devra les amplifier, les diffuser, en faire la vulgarisation auprès des familles, premières responsables de la santé des enfants : petits-déjeuners et repas du soir doivent être conçus dans le