Cenon ne tolère absolument rien. « Pour l’instant, nous ne savons pas véritablement ce que nous redoutons, mais le principe de précaution prévaut dans ce cas-là. Si nous ne sommes pas encore nombreux à avoir fait le pari de cette politique, il n’en est pas moins vrai que nous avons tous le sentiment de travailler pour l’avenir de nos enfants. En faisant ce choix, nous sommes peut-être, c’est ce que nous souhaitons en tout cas, en train de montrer l’exemple aux générations à venir. » Marcel Redoulez, responsable administratif des cuisines centrales de Cenon, est celui qui veille en amont au bon respect des procédures par les fournisseurs, mais il n’est pas seul. « Tout le personnel de la cuisine centrale de Cenon est sensibilisé sur les produits OGM. De fait, tout le monde veille, à son niveau, au respect de notre engagement. » Et il vaut mieux car il se murmure que le maire de Cenon ne goûterait pas le moindre faux-pas. D’ailleurs, ce qui est valable pour les OGM l’est, bien sûr, pour la viande. Du fait de la maladie dite « de la vache folle », il exige une traçabilité jusqu’à l’assiette des gamins.
L’exemple fait boule de neige
Cette rigueur, ces initiatives, commencent à faire des émules. Bientôt, sans doute, d’autres cuisines centrales de la Communauté Urbaine de Bordeaux emboîteront le pas de Cenon. « Nous recevons
