Nourrir les sols pour nourrir les hommes, réconcilier développement durable et rentabilité économique en proposant un nouveau modèle d’agriculture, tels sont les objectifs du mouvement Pour une Agriculture du Vivant, lancé il y a un an.
Par Karine Averty
« Face à la nécessité d’une action efficace, le mouvement Pour une Agriculture du Vivant propose de fédérer une transition alimentaire, environnementale et soutenable de l’agriculture autour d’un référentiel agroécologique commun », indique le mouvement qui a tenu sa première assemblée générale le 22 mai dernier (voir le site agricultureduvivant.org). Ce fut « l’occasion de faire le point sur les résultats obtenus en un an et sur les défis à venir ». L’été 2018 a vu naître les premiers projets, autour notamment de la filière melon. Si l’agroécologie avait été « initiée depuis 20 ans par des agriculteurs pionniers », elle « doit désormais réaliser le défi du changement d’échelle ».
Maximiser la productivité naturelle des systèmes
Ce mouvement issu du terrain souhaite fédérer et faire interagir tous les acteurs de la filière, des exploitants aux restaurateurs et aux experts, en passant par les distributeurs, les coopératives, les ONG… Le but : coopérer pour une transition écologique efficace, en développant les pratiques agroécologiques. Et la restauration collective doit pouvoir y jouer un rôle aux côtés