Un Plus Bio a signé une tribune expliquant que la restauration collective ne doit pas être amputée de ses ambitions écologiques sous prétexte que le contexte actuel connaît une forte inflation et que certaines productions manquent.
Par Noémie Giraud
Un Plus Bio déplore le fait que ce soit encore une fois à la restauration collective de revoir son fonctionnement et de renoncer au bio. Pour autant, « et si la crise était au fond de franchir une autre étape, d’amorcer un changement d’approche ? L’opportunité de se poser les bonnes questions et de faire les bons constats ? », comme il le rappelle en soulignant que la crise n’est pas un phénomène nouveau.
Des collectivités engagées
Si l’inflation est bien réelle, 10 % en moyenne, Un Plus Bio indique que cette variation des prix n’est pas homogène et que l’on ne sait pas si elle durera ou non, d’autant plus que l’opération consistant à réclamer des compensations financières afin de freiner les effets de l’inflation ne réglerait pas tout. « Si demain une aide de 20 ou 40 centimes par repas était mise en place, […] rien ne dit qu’elle serait fléchée directement vers les assiettes et la qualité alimentaire », précise Stéphane Veyrat, directeur d’Un Plus Bio. Le défi reste