Organiser une opération petit-déjeuner dans les établissements scolaires favorise l’apprentissage de
comportements alimentaires sains et durables chez les enfants. Ce dispositif contribue également à faire découvrir de nouveaux aliments et ainsi développer leur sensibilité gustative. D’autre part, il permet de remettre en question les idées reçues sur l’alimentation et d’informer sur l’importance de ce repas.
Par Kélia Morel, diététicienne nutritionniste conseil VICI
Des études menées par des centres de recherche (Credoc, Inca…), ainsi que des retours des élèves, montrent que les enfants perdent progressivement l’habitude de prendre un petit-déjeuner en grandissant. En effet, certains priorisent le sommeil, d’autres la préparation de soi, ou certains n’ont tout simplement pas faim le matin.
Après avoir interrogé les collégiens de 6e lors de ces interventions, on observe que 60 % d’entre eux prennent un petit-déjeuner, mais celui-ci est souvent incomplet, déséquilibré et de qualité nutritionnelle moyenne à médiocre, en effet riche en sucres rapides et acides gras saturés. Au-delà de ça, les élèves sont peu conscients des effets néfastes que peut induire l’absence d’un petit-déjeuner. Certains ne connaissent pas non plus les 4 principales familles d’aliments indispensables recommandées pour ce repas.
Un repas important
Ce repas est essentiel car il se situe à un moment clé de la journée, notamment parce qu’il fait
