Rentrée, reprise, réouverture, relance… On y est (presque), espère-t-on avec optimisme ! La rentrée, c’est celle des élèves, qui viennent de reprendre le chemin de l’école, avec des protocoles sanitaires stricts, et la petite phrase du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer qui a fait mouche à la radio : « Quand on peut avoir son enfant chez soi pour le déjeuner, c’est mieux »… tout en rappelant l’enjeu social et de santé de la restauration scolaire. C’est le propre de cette crise sanitaire, naviguer entre des solutions parfois antinomiques. La reprise et la réouverture, ce sont celles espérées ce mois-ci ou en juin des établissements de restauration (commerciale essentiellement, ainsi que certains sites de collectivités pour se restaurer sur place, en entreprise ou resto U par exemple) et commerces encore fermés, des lieux culturels… et la liste est longue. La relance, c’est celle du pays tout entier et de l’économie, dans un contexte sanitaire encore très fragile, parsemé de « maillons faibles » qu’il faut réussir à transformer en « maillons forts ». Les étapes du déconfinement doivent être annoncées d’ici peu par Emmanuel Macron, et ce calendrier permettra, souhaitons-le, d’offrir des perspectives et de se projeter. En coulisses, les professionnels de la restauration collective que vous êtes ne cessent de s’affairer pour maintenir les services, adapter les outils et l’organisation, préparer les prochaines semaines dans la mesure du possible. Réussir ce pari collectif est à la portée de tous, mais avec la conviction que chacun a sa part de responsabilité.
Karine Averty
Rédactrice en chef