L’ergonomie participe à l’amélioration des conditions de travail, que ce soit au niveau des équipements ou de l’organisation des postes. Les gestes répétitifs, la station debout prolongée, les mouvements parfois inutiles, les ports de charges contraignants, les cadences importantes sont autant de points à prendre en compte dans une réflexion globale pour réussir à allier confort, productivité et prévention.
Dossier réalisé par Karine Averty
On ne le sait que trop : rendre attractifs les métiers de la restauration collective (et d’ailleurs plus largement de l’hôtellerie-restauration) est parfois un défi ! De bonnes conditions de travail participent largement à recruter et à fidéliser les équipes, notamment sur le terrain où l’ergonomie n’est pas un vain mot. Le travail (et ses outils) doit s’adapter aux hommes et aux femmes, et non le contraire. Améliorer les conditions au quotidien, au niveau du stockage, de la préparation ou de la distribution, participe au bien-être et donc à l’implication et à la productivité. La dimension ergonomique s’inscrit aussi 
dans la prévention des risques.
Un coût financier
et organisationnel
Arrêts de travail, TMS, absentéisme : tout ceci a un coût, à la fois financier et organisationnel. S’inscrire dans une démarche vertueuse se joue à plusieurs niveaux, en amont d’un projet avec notamment les bureaux d’études spécialisés, ou dans l’existant,
