Présente au Salon des Maires et des Collectivités Locales (21-23 novembre 2023, Paris Porte de Versailles) au cours duquel elle participera à 2 conférences, l’Agence Bio a publié une tribune afin de revenir sur les chiffres du secteur de la restauration collective.
Elle souligne dans un premier temps que les cantines achètent 7 % de leurs produits en bio. C’est bien loin des 20 % minimum imposés par la loi Egalim, mais mieux que les 1 % servis il y a 15 ans. La démarche pour le mieux manger doit donc être amplifiée comme l’indique l’Agence Bio, et ce malgré l’inflation.
L’Agence Bio poursuit en indiquant qu’il est indispensable de dépasser les 20 % afin de préserver les emplois dans l’agriculture : « 100 000 agricultrices et agriculteurs partiront à la retraite dans les 10 ans. Ceux qui veulent prendre le relais veulent le faire en bio. Suivant la région, les demandes d’installation aidée oscillent entre 30 et 50 % de bio, sans compter les installations qui se font en toute indépendance, loin des structures comme les chambres d’agriculture. » D’autant plus que l’objectif français est fixé à 18 % de surfaces agricoles en bio d’ici 2027.
Par ailleurs, l’organisation estime que davantage de bio dans les assiettes, c’est aussi un pas de plus sur le chemin de la transition alimentaire qui consiste à réduire le gaspillage alimentaire, à se tourner vers de la cuisine maison pour maîtriser les coûts ou encore à construire des partenariats locaux.
Pour Laure Verdeau, directrice de l’Agence Bio, « la transition alimentaire et écologique relève d’une solidarité nationale envers des agriculteurs qui font le choix du bio, production techniquement exigeante, mais qui nous bénéficie à tous. À nous de nous organiser collectivement pour accueillir leur production, dans nos courses et nos restaurants ». N.G.
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