Le 1er mars 2023, Bleu-Blanc-Cœur organisait une table ronde intitulée « Comment installer durablement une stratégie « One Health » en restauration collective ? », lors du Salon International de l’Agriculture (25 février – 5 mars à Paris Porte de Versailles).
Les différents intervenants se sont accordés unanimement sur un premier point : une telle stratégie ne peut reposer que sur une alimentation saine à base de produits de qualité. « L’alimentation reste le premier médicament », affirmait ainsi Matthieu Loeul, directeur marketing et commercial de Loeul et Piriot.
C’est aussi une « voie de salut pour la restauration collective qui a cet enjeu de santé publique », estimait Marie-Cécile Rollin, présidente de Restau’Co, rejointe par Laurence Benedetti, pour qui cette stratégie « provient avant tout de choix politiques. Cela coûte de l’argent, mais la santé commence dans l’assiette de nos enfants ».
Augmenter les budgets en restauration collective
Les participants ont ainsi rappelé la nécessité d’allouer davantage de budget à la restauration collective. « L’offre alimentaire doit changer. Il faut réduire les choix pour privilégier la qualité des produits », a par ailleurs souligné Céline Maillard, directrice d’Ansamble, quand Matthieu Loeul a invité à « prioriser les produits français. Les parents devraient accepter également de payer un peu plus cher les repas à la cantine afin que les équipes de restauration puisse se tourner vers des produits bio, labélisés et locaux ».
Teddy Colombeix (conseiller formation au CNFPT) a conclu en insistant sur le volet éducatif. « Les enfants ayant eu des ateliers autour de la restauration gaspillent moins. Si on les incite à manger des produits de qualité, on leur donne les bonnes clés pour l’avenir. » N.G.
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