Newrest a clôturé ses comptes le 30 septembre dernier, et a annoncé avoir réalisé une performance financière solide marquée par une augmentation de 84 % de son CA (1, 649 milliards d’euros) par rapport à 2021 (+10 % par rapport à l’année de référence et supérieur de 19 % au CA budgété).
De plus, malgré les incertitudes liées à l’inflation, l’EBIT affiche 7,8 %.
Grâce au renouvellement de contrats majeurs, l’entreprise s’assure 3,3 milliards d’euros de revenu supplémentaire sur les 7 prochaines années, notamment aux États-Unis. Plus de 5 000 emplois ont même été créés avec l’augmentation du volume d’activité de certains segments (+130 %).
Luc Gérardin, directeur financier de Newrest, atteste également que « la performance financière du groupe réside dans sa capacité à avoir maintenu un endettement financier net négatif et augmenté son niveau de cash net pour la 3e année consécutive ».
Il est à noter que la restauration aérienne est revenue au premier plan des activités du groupe grâce à la reprise du trafic aérien. Il représente désormais 43 % du CA consolidé.
Concernant la restauration ferroviaire, le groupe, dont l’ambition est de concevoir l’expérience passager de demain, est récompensé pour ses innovations digitales à destination des voyageurs. Le but est d’atteindre sur ce segment 300 millions d’euros de CA d’ici 2023.
Côté restauration concédée, ce secteur reste très dynamique. Des solutions originales en termes d’expériences culinaires et digitales continuent d’être proposées. Quant à l’enseignement et le médico-social, ils restent majeurs pour le groupe dans le cadre de son développement.
Par ailleurs, 96,5 % du capital est réparti entre 400 collaborateurs, facilitant ainsi un capitalisme responsable et compris par tous.
Enfin, pour l’année 2022-2023, Newrest prévoit un CA consolidé en hausse de 15 %. N.G.
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