Elior a dévoilé ses résultats annuels pour l’exercice 2013-2014, le 11 décembre dernier. La société de restauration et de services s’est dite satisfaite de sa « solide performance conforme aux prévisions » grâce à des « objectifs financiers annuels atteints ou dépassés » permettant de « la création de valeur et un retour aux actionnaires ».
Dans le détail, le chiffre annuel consolidé d’Elior atteint les 5 341 millions d’euros soit une progression de 6,5% dont 3,9% de croissance organique (3,7% après l’impact de la variation défavorable du nombre de jours d’activité en restauration collective en France précise le groupe).
L’excédent brut d’exploitation a, quant à lui, progressé de 23 millions d’euros soit une marge de 8,4% du chiffre d’affaires avec un EBITDA à 447 millions d’euros. En restauration collective et support services l’EBITDA atteint les 293 millions d’euros (288 millions d’euros pour 2012-2013) soit une marge de 7,8% du chiffre d’affaires. Toutefois, ce dernier recule en France de 5 millions avec un EBITDA à 185 millions d’euros (marge de 8,7% du chiffre d’affaires). Elior explique cette baisse par « les effets calendaires dans les marchés entreprises et enseignement et les coûts de démarrage induits par l’entrée en vigueur de nouveaux contrats significatifs, notamment en entreprises ».
Le résultat opérationnel courant consolidé du groupe atteint 308 millions d’euros soit une hausse de 22 millions d’euros par rapport à 2012-2013. Enfin, le résultat net part d’Elior s’élève à 48 millions d’euros contre 9 millions en 2012-2013.
Pour l’exercice 2014-2015, Elior a d’ores et déjà annoncé compter sur une croissance du chiffre d’affaires supérieure à 4% ; un maintien de la marge d’EBITDA ; un cash flow opérationnel (avant intérêts et impôt) en croissance et un résultat net par action en forte progression.
« Notre confiance dans les perspectives de développement du groupe conduit le Conseil d’administration à proposer à la prochaine Assemblée générale des actionnaires de verser un dividende de 20 centimes d’euros par action », a conclu Gilles Petit, directeur général d’Elior.
