En 2012, la ville de Loon-Plage (Nord) débutait sa pratique d’approvisionnement de viande de porc, d’agneau et de volailles par les éleveurs des environs, afin d’alimenter ses quelques 500 élèves demi-pensionnaires.
Aujourd’hui, les circuits courts s’étendent à la pomme de terre : la cuisine centrale de Loon-Plage acquiert en effet des pommes de terre produites sur 50 hectares de terres autour de la ville, à l’entreprise Laurent Declerq (Sarl Pel Pom de Montreuil). « Je produis une pomme de terre dite hâtive, du 14 juillet jusque la fin de l’année » explique l’agriculteur. « Nous sommes sûrs que la pomme de terre est tracée du producteur en passant par la SARL Pel Pom jusque la Cuisine Centrale de Loon-Plage ».
« On réceptionne les pommes de terre » souligne Marielle Heman, gérante de la SARL Pel Pom. « Puis deux à trois jours après, elles sont triées. Ensuite, elles passent dans l’atelier de transformation. Elles sont lavées. Elles passent dans l’éplucheuse et ensuite, de nouveau sur une table de visite où elles sont de nouveau triées. Elles partent dans le coupe-frite. On enlève les chiquettes. Ensuite, elle passe dans la peseuse automatique où elles sont ensachées et mises au frigo. »
C’est seulement après toutes ces étapes que les pommes de terre sont livrées à la Cuisine Centrale de Loon-Plage.
« C’est beaucoup plus agréable de travailler avec ces pommes de terre qu’auparavant » rajoute Fabrice Cocquet, chef cuisinier à la mairie de Loon-Plage. « Elles sont plus fondantes, plus croustillantes. Avant, nous travaillions avec des pommes de terre sous vides, déjà cuites ou crues. Et la qualité était moindre. »
29 septembre 2014