L’acheteur public nouveau est en marche : l’Apasp et son président Jean-Marc Peyrical en sont persuadés. La professionnalisation, l’évolution de la mutualisation, le sourcing, les rencontres pour échanger et fédérer autour de problématiques communes sont autant de points d’ancrage qui permettent de progresser et auxquels le club des acheteurs de la commande publique entend répondre au mieux. Pouvez-vous nous présenter l’Apasp ?
L’Association pour l’achat dans les services publics a été créée en 1962 par le ministre de l’Économie et des Finances de l’époque. C’était à l’origine un club d’acheteurs publics, puis très vite ont été organisés des séminaires, formations, sessions d’études… Nous avons 1 500 adhérents, dont une partie en Outre-Mer. Historiquement, l’association était tournée vers les secteurs de la Santé et de l’Éducation, puis s’est élargie aux collectivités territoriales, structures intercommunales, etc. En 2012, nous avons fêté un anniversaire important : 50 ans !
J’ai pris la présidence de l’Apasp en 1996, après avoir été acheteur à la Ville de Paris, puis universitaire et avocat, ce que je suis toujours actuellement. Il y a une vraie continuité dans l’activité. Aujourd’hui à l’Apasp, nous utilisons les 
visioconférences, nous avons lancé une application pour smartphone, entre autres évolutions.
En quoi consiste cette appli ?
C’est un véritable outil au service des acheteurs publics, des juristes, des entreprises ou
