Acoustique : La chasse au bruit

Restauration Collective

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Acoustique : La chasse au bruit
©Shutterstock

Pour faire la chasse aux nuisances sonores, il faut examiner les problématiques acoustiques spécifiques aux lieux de restauration collective, identifier les sources de bruit, en évaluer les impacts, puis trouver les solutions d’insonorisation et d’équipements antibruit adaptées. 


 


Conçue pour accueillir simultanément un grand nombre de convives, un restaurant de collectivité est généralement un espace à fort volume. Sa configuration type comprend des surfaces dures (carrelage, béton, verre, métal, stratifié) et peu absorbantes. Ces matériaux, bien que faciles à entretenir, favorisent la réflexion des ondes sonores et allongent le temps de réverbération (TR), souvent supérieur à 2 secondes dans les établissements non traités. Mais pour un confort acoustique acceptable, la norme NF S31-080 recommande un TR inférieur à 1,2 seconde dans les restaurants collectifs.


Réverbération du son
Dans un espace clos, le bruit résulte d’un mélange de sons directs et réfléchis. Le niveau sonore se mesure en décibels (dB(A)) et, au-delà de 80 dB(A), l’exposition devient fatigante. Le temps de réverbération (TR) indique la durée nécessaire pour que le son diminue de 60 dB après son arrêt. L’intelligibilité de la parole (STI) mesure la clarté des échanges oraux : plus la réverbération est longue, moins la communication est efficace. Dans les restaurants, un phénomène d’amplification collective se produit, car chaque personne élève


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