«I ci, au quotidien, notre objectif consiste à bien nourrir les élèves pour qu’ils soient satisfaits. Or, en assurant ces repas froids, nous avons le sentiment de ne pas être en phase avec cette philosophie. Mais c’est la solution la plus simple lorsque les jeunes n’ont pas possibilité de manger sur le lieu du stage ou à proximité», affirme Norbert Dagieu, chef de cuisine. Depuis des années, ce lycée prépare ce type de repas pour les élèves effectuant des stages à la journée, à la semaine, voire au mois. 1 000 repas par an sont confectionnés à partir de produits se conservant à température ambiante. «Les produits frais sont bien sûr bannis : il est impossible de contrôler la chaîne du froid», souligne le professionnel. A l’instar de son prédécesseur, il fait appel à ce fournisseur principal : la société Solydec de Villeurbanne. «Parce que la qualité de service existe», précise-t-il.
En effet, les commandes sont honorées avec réactivité (J+2), «voire du jour au lendemain en cas d’urgence». Et d’ajouter : «J’ai testé diverses préparations des industriels de l’agroalimentaire. Celles de notre fournisseur me semblent tout à fait acceptables sur le plan qualitatif. Nous n’achetons pas les offres toutes composées. Nous préférons réaliser notre propre assortiment afin de varier les repas, notamment de ceux qui effectuent des stages sur une longue durée, même si les possibilités culinaires restent limitées pour les raisons évoquées précédemment». Ce chef de cuisine souhaiterait que
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