! Il est d’ailleurs notable, à ce propos, que les adultes qui sont consommateurs réguliers d’en-cas ou de goûters ont des apports énergétiques quotidiens plus élevés que leurs congénères. Mais, surtout, ils ont des apports lipidiques moindres. Et une ligne plus mince !
Les enfants et les adolescents ne semblent pas échapper, quant à eux, aux en-cas. La pratique s’ancre apparemment dans les moeurs. Néanmoins, le traditionnel goûter fournit aux jeunes de moins de 18 ans, 15 % des glucides simples. Le petit-déjeuner représente un apport à peu près équivalent à celui du goûter.
Toujours est-il, qu’il s’agisse des adultes ou des plus jeunes, la teneur nutritive en glucides apparaît nettement insuffisante. C’est pourquoi le schéma dessiné par l’enquête permet d’avancer des pistes d’action pour lutter contre l’obésité notamment. Des programmes significatifs sont encore à monter pour favoriser l’émergence d’un bien consommer (cf. encadré sur l’obésité). Et de défendre la place du sucre dans l’alimentation.