Restauration Collective

BIEN NOURRIR… SA TÊTE

S ‘il n’existe pas d’aliment complet en terme nutritionnel, c’est la diversification et l’équilibre de notre alimentation qui permettent d’apporter les différentes substances dont on a besoin, physiquement, mais aussi physiologiquement parlant. «Le prix le plus simple de la physiologie humaine se trouve dans les aliments», souligne le Dr J-M. Bourre, avec au moins une quarantaine de substances, 13 vitamines, 15 minéraux (carbone, oxygène, hydrogène, calcium, magnésium, fer…), 8 acides aminés («les maillons de protéines que nous ne savons pas fabriquer») et 4 acides gras indispensables. Les aliments sont essentiels à la bonne marche du cerveau, «pour se construire, se maintenir, éviter la déficience. Certaines carences alimentaires peuvent altérer le fonctionnement cérébral». Si complexe soit-il, le cerveau «n’en reste pas moins une machine, un organe comme les autres», qui d’ailleurs est le premier en ligne pour puiser dans les aliments, voire au besoin dans d’autres organes, «en les affaiblissant». Il doit être approvisionné en permanence, il a besoin de «carburant (100 milligrammes/mn de glucose, qui est un sucre particulier)» et de «comburant (l’oxygène)», le premier multipliant son efficacité en présence du second. Ne représentant que 2 % du poids du corps chez un adulte, le cerveau consomme beaucoup plus d’énergie que les autres organes, 20 % de l’oxygène respiré comme de l’énergie alimentaire consommée.

Le petit-déjeuner est un repas important, on l’a suffisamment répété. Et pour

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