Restauration Collective

ASSOCIER LA SANTÉ ET LE PLAISIR DU BIEN-MANGER, UNE PRÉOCCUPATION QUOTIDIENNE

Avenance a organisé en mars dernier à Marseille, Lyon, puis le 2 avril à Paris (avec le concours intergénération «Raconte-moi un dessert», voir Collectivités Express n°218, mai 2008), le 1er Forum sur la thématique «Comment concilier, à tout âge, plaisir du bien-manger et capital santé ?» Des experts communs (médecin nutritionniste, psychologue, Credoc…) ou locaux (responsables régionaux d’Avenance, chefs gastronomiques) sont intervenus et ont engagé le débat. Pascale Hebel (Credoc) a évoqué les divers comportements alimentaires observés. Depuis une quinzaine d’années, ils se différencient par tranches d’âge alors qu’auparavant l’appartenance sociale primait. On distingue les générations «Rationnement» (comportements très économes après avoir connu des privations), «Réfrigérateur» et «Robot électrique» (innovations technologiques, gain de temps, stockage amélioré), «Hypermarché» (consommation de masse, publicité télévisuelle), «Aliments services», «Hypermarché» (les femmes travaillent plus, les produits sont plus faciles à préparer, plus rapides à consommer), «Low cost» (développement du «hard discount») et enfin «Plateaux repas» (on mange moins à table, davantage devant la télévision ou l’ordinateur).

Les comportements sont conditionnés par l’évolution de l’offre et des technologies, des modes de vie. Et au fil des générations, on consomme de moins en moins de produits frais. «Pour enrayer ces effets générationnels, il faut convaincre les plus jeunes de modifier leurs modes de consommation», par exemple les inciter à consommer des fruits frais. La restauration collective a pleinement un rôle à jouer dans ce contexte. Actuellement, les prix conditionnent les choix alimentaires, mais les Français prennent aussi

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