Tenue de se conformer à la réglementation issue de la loi Grenelle II en matière de tri, collecte et valorisation des biodéchets, la restauration collective peut compter sur l’expertise de plusieurs acteurs spécialisés dans ce domaine et conscients de l’intérêt d’associer le numérique à leurs solutions.
Épluchures, restes des assiettes, huiles alimentaires usagées… Depuis le 1er janvier 2016, les établissements produisant plus de 10 tonnes de biodéchets par an doivent, sous peine d’amende, disposer d’une solution de tri à la source, en vue de leur valorisation. Une obligation issue de la loi du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II.
Collecter et trier
Pour ce faire, les établissements peuvent notamment faire appel à des prestataires extérieurs comme Veolia ou Moulinot Compost & Biogaz, qui compte parmi ses clients les sociétés Elior et Sodexo. En 2013, la start-up a lancé son activité avec une opération pilote de collecte, de tri et de méthanisation de biodéchets. Menée auprès de 80 professionnels, elle a permis à la jeune pousse parisienne de collecter trois fois plus de déchets alimentaires qu’espéré.
Fort de ce succès, Moulinot Compost & Biogaz a, lors de la COP21 en 2015, été retenue pour valoriser les déchets alimentaires des restaurants Lenôtre, Horeto et Elior sur le site de Paris-Le Bourget. L’opération a porté sur les déchets issus des cuisines centrales (en particulier à Goussainville et à Gonesse pour Elior) et sur ceux