Restauration Collective

Les cahiers de l’histoire : Plongée au cœur du dispositif santé

La plonge à l' Hôpital Beaujon en 1935 © AP-HP Service des Archives

Depuis l’origine du Carnet de l’Économe (ancêtre de Restauration Collective), l’univers de la santé, et notamment les hôpitaux, a toujours eu une place de choix dans le journal qui en commentait l’actualité, sans s’arrêter uniquement à l’alimentation qu’on y produisait. En complément du mois dernier, où nous évoquions déjà l’univers de la santé, voici quelques informations intéressantes ou surprenantes… d’époque !

Le cas des sanatoriums et des préventoriums
Parmi les économes que côtoie Max Brézol (l’éditeur originel) dès 1935, nombre d’entre eux administrent un hôpital, un hospice ou un… sana ou un préventorium. Pour les jeunes générations qui n’en ont jamais entendu parler, il s’agissait d’établissements spécialisés dans le traitement des différentes formes de la tuberculose. Car au début du XXe siècle, cette maladie surnommée la peste blanche fait des ravages et est responsable, au plus fort de l’épidémie, d’environ 100 000 morts par an en France. Le BCG sera utilisé pour la première fois en 1921 et seulement autorisé sur les nouveau-nés à partir de 1924. Le fléau est tel qu’entre 1900 et 1960, l’État met en place un gigantesque programme de lutte contre la maladie, en partie inspiré par les États-Unis, et lance la construction ou l’aménagement d’environ 350 sanatoriums de cure (publics et privés), neufs ou réaménagés dans des bâtiments existants.
Le principe du sana reposait sur deux piliers : traiter la maladie par la cure d’air, de lumière et de

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