Restauration Collective

Les cahiers de l’histoire : Les repas dans l’univers carcéral

Cuisine de la Maison d’arrêt de Lille-Sequedin (59)

C’est l’ensemble des secteurs de la restauration collective qu’aborde notre ouvrage 80 ans de restauration collective – L’histoire des collectivités retracée à partir des archives des Éditions de la RHF. Les prisons y ont donc aussi leur place. Première partie ce mois-ci, avec un intéressant focus sur les décennies passées.

L’histoire de l’enfermement commence en France au XVIe siècle avec François Ier. C’est lui qui décide d’enfermer les pauvres « marauds, vagabonds, incorrigibles, belistres, ruffians, caymans et caymandeuses » dans de petites maisons. Les

La cuisine de la Maison d’arrêt de Nîmes au début des années 30

« centrales » naissent au XIXe siècle et sont rattachées au ministère de l’Intérieur et placées sous le contrôle des préfets. Après la Seconde Gguerre mondiale, les réformes aboutissent à l’instauration d’un régime progressif, allant de l’isolement cellulaire à la semi-liberté. L’amendement du détenu s’obtient par le travail qui reste obligatoire et par la formation professionnelle. En 1987, le « programme 13 000 » (pour le nombre de places créées) va ouvrir les prisons aux sociétés de restauration et sera complété en 1999 par le « programme 4 000 ». Aujourd’hui, le parc pénitentiaire fait l’objet d’une rénovation continue depuis plus d’une vingtaine d’années mais a toujours du mal à faire face aux problèmes

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