Restauration Collective

Fromage : Un trait de morbier dans les assiettes

Ce fromage AOP, se consommant de mars à décembre, reste facilement reconnaissable par sa ligne cendrée. Le goût du morbier rappellera aux fins gourmets des arômes fruités, de yaourt, voire même de caramel au lait. De quoi les faire fondre !
Par Noémie Giraud

 

Né à la fin du 18e siècle en Franche-Comté, le morbier est un fromage au lait de vache, à pâte pressée non cuite. Les écrits en font mention pour la première fois en 1795 sous le nom de « Petit Morbier ». À cette époque, la tradition était de protéger le caillé du matin avec une cendre prise « au cul du chaudron », aujourd’hui remplacée par du charbon végétal. Le soir, il était recouvert avec la 2e traite.

Avec le thé, un mariage atypique
Devenu AOC en 2000 puis AOP en 2002, il est reconnaissable par sa croûte rose orangé, une pâte lisse et onctueuse, mais surtout par sa célèbre raie noire. Depuis novembre 2022, son apparence visuelle est d’ailleurs protégée afin de ne pas induire en erreur le consommateur. Il se conserve dans un endroit sec, à l’écart des autres aliments. Proposez-le sur un

©Shutterstock

plateau de fromages ou en assiette individuelle avec une tranche de pain qui peut

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