Restauration Collective

TRAVAUX DE CONSTRUCTION ET DE RÉNOVATION DANS LES RESTOS U

Après une année 2007 marquée par les mouvements étudiants et une légère baisse d’activité, 2008 affiche «une hausse significative», observe Dominique Francon, conseiller du directeur du Cnous en charge de la restauration. «Nous avons en général une croissance organique d’environ 2 %. Avec +5,7 %, nous sommes pleinement satisfaits. Mais nous nous attendons à une baisse sur 2009», les blocages étudiants ayant de nouveau été à l’ordre du jour… Si cette activité concerne le nombre de repas (et équivalents), le chiffre d’affaires et les résultats économiques qui en découlent peuvent notamment permettre de faire des investissements. «Mais notre premier souci est d’avoir un bon taux de couverture, qui se calcule en divisant la totalité des dépenses par les recettes». A noter, sur l’année 2009-2010, le ticket repas étudiant est passé de 2,85 à 2,90 euros. De la demande des crédits au vote et au déblocage des fonds, le lancement des opérations prend toujours du temps. 2008 a plutôt été une année d’attente, en 2009 «nous entrons en phase active», fait remarquer Dominique Francon. Outre les budgets internes au Cnous et aux Crous, le financement passe aussi par l’Etat, les Régions et les collectivités locales. Le temps que tout le monde se mette autour de la table, il y a forcément un décalage…

Des mises en conformité nécessaires

«Nous avons un programme ambitieux de construction d’hébergements», poursuit-il. Ils concentrent près des trois-quarts de l’investissement, 20 à 25 % étant réservés à la restauration,

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