Restauration Collective

POUR LES ENTREPRISES, UN REFLET DE LEUR IMAGE

«Les clubs ou salles à manger de direction ne sont pas systématiques en restauration d’entreprise», explique Franck Chanevas, directeur d’exploitations Sogeres Paris-Ile de France (secteur entreprise). Ils émanent d’une «volonté de l’entreprise ou bien sont associés à des ensembles, des restaurants inter-entreprises, avec d’ailleurs une offre de plus en plus globale : restaurant, conciergerie, etc». Les règles sont larges, il s’agit pour Sogeres (et sa filiale L’Affiche) de s’adapter à la demande du client : espace cuisine dédié ou non, nombre de places… Pour certaines entreprises, c’est «le reflet de leur image lorsqu’ils y reçoivent leurs clients». Pour d’autres, cela offre un gain de temps, mais aussi une visibilité et une maîtrise des coûts (par rapport à des repas extérieurs et des notes de frais, par exemple). Les prestations vont du petit-déjeuner au repas d’affaires servi à table, en passant par les plateaux-repas, les cocktails et buffets (en moyenne de 30 à 80 personnes). Chez Générali, elles sont vraiment dédiées à une seule entreprise, avec plusieurs salons pour la présidence et la direction générale. A Défense Ouest (Colombes), les salons sont spécifiques et les menus adaptés à ces salons, qui, au nombre de six, sont sur ce site partagés entre différentes entreprises (Pepsi, Arkema, UCB Pharma, EDF et bientôt AOL).

Des salons modulables

Sur ces restaurants de direction, reprend Franck Chanevas, «l’activité est plutôt régulière, avec des pointes en fin d’année, en période de fêtes». Certains disposent d’une cuisine dédiée, avec

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