l’odorat très particulier des patients en chimiothérapie.
Le thème retenu par le véritable partenariat Medirest/Val d’Aurelle est : «Participons à l’envie, participons à la vie.» D’où aussi un gros travail de recherche sur les textures. «Dans un centre anticancéreux, il n’y a pas de réponse standard, on ne peut rechercher que des solutions sur mesure.» Sur les 400 repas jour, hors collations, préparés pour les patients, 60 % le sont sur mesure. Les 300 repas jour du personnel relèvent davantage de la prestation classique. La cuisine est adaptée à l’attente des patients et non le contraire. La composition de l’équipe est adaptée à cette conception : des spécialistes en cuisine, dont un pâtissier très professionnel afin d’être en mesure de sortir des sentiers battus comme les éternels petits biscuits et crêpes en paquet. A Val d’Aurelle, on déguste de vraies crêpes, de vrais beignets, des flans sur assiette, le tout sur un plateau semi-gastro.
Contrat avec pénalités
La nouvelle restauration a été clairement perçue par les patients. Les indices de satisfaction se sont mis à progresser, surtout grâce à des éléments très visibles au début : une meilleure température de la nourriture, une amélioration de l’aspect et de la propreté de la vaisselle. Medirest, suite à son audit de reprise, a investi dans une nouvelle plonge et une nouvelle vaisselle. La présence