«N ous sommes présents sur un grand quart de l’Ile-de-France, Paris et les départements 93, 94, 95 77 et également un peu le 60», explique Jean-Paul Albat, président d’Armor Cuisine. Le secteur scolaire représente 65 % de l’activité de la société basée à Bobigny. Tous les repas sont livrés à partir de la cuisine centrale. Les autres marchés sont les entreprises, les centres sociaux, les CAT… «Le marché a tendance à être vif, concurrentiel, avec des prix très serrés, bas. Quant aux clients, ils sont en phase de réflexion entre le respect du grenelle de l’environnement, le bio, etc, et un discours plus social qui est de nourrir les enfants, avoir un budget et penser au plus grand nombre. Cette indécision chez les clients a été notamment marquée au dernier trimestre 2008. La communication de crise a freiné les velléités pour aller vers d’autres dispositions», estime-t-il. Et de poursuivre : «Nous ne ressentons pas trop les effets de la concentration, il y a toujours de la place pour les petites entreprises. Je suis sur une stra-tégie qui fonctionne, nous n’avons pas les mêmes ambitions que les gros groupes de restauration, nous n’allons pas par exemple vers les grandes collectivités. Mais nous avons des cibles plus marquées, de 10 à 700 repas/jour, là où nous pouvons apporter de la disponibilité, du service et de la qualité dans l’assiette».
De bonnes perspectives
«Nous avons eu une bonne progression 2007-2008, à plus de 11