Restauration Collective

CONSIDÉRER LA FUTURE RÉGLEMENTATION COMME UN LEVIER

Au sein même de l’ANDRM, «nous ne sommes pas tous d’accord», explique Christophe Hébert. Pour certains, ce texte réglementaire est une bonne chose, «avec une idée générale proche de la réglementation hygiène et un nivellement», pour d’autres «trop de réglementation tue la réglementation, elle est de plus en plus contraignante». Mais tout de même, «pour nous, cette initiative ne va pas assez loin, c’est une première étape. Nous souhaitons avoir une loi-cadre pour l’ensemble de la restauration scolaire : la nutrition et l’équilibre alimentaire, mais pas seulement. Cette alimentation plaisir s’inscrit dans la transmission d’un patrimoine aux enfants et aux familles». Patrimoine qui concerne «la qualité des produits» comme «la conception et l’élaboration des recettes ».

Transmettre le patrimoine culinaire

Et de poursuivre : «Nous avons un rôle éducatif et cette démarche rejoint la demande de l’Etat vis-à-vis de la transmission du patrimoine. Elle ne passe pas seulement par les grands chefs, mais également par le partage d’un repas, le comportement à table, des valeurs et des préparations culinaires communes. Nous avons une identité, une spécificité française, et la restauration collective s’inscrit là-dedans. Il faut donc une loi-cadre qui donnera un statut véritable de service public pour le repas et son environnement. Cela passe notamment par la connaissance du patrimoine agricole, les produits locaux, le bio, le Grenelle de l’Environnement… On peut réintroduire des jardins dans les écoles pour faire découvrir les légumes, créer des ateliers de cuisine avec les enfants pour

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