Restauration Collective

1.1 Le service public de la Restauration Scolaire

éducateurs de leurs enfants. S’ils considèrent que l’enfant s’épanouit mieux en rentrant chez lui à midi, ils trouveront la solution pour cela. S’ils considèrent que le repas en collectivité est un apprentissage à la vie sociale, au partage, à l’éveil à la bonne alimentation, ils inscriront leur enfant au restaurant scolaire.

Le rôle d’une municipalité est de faciliter le choix des familles et de fournir à celles qui optent pour le service public la meilleure prestation « Accueil-Alimentation ».

Prenons l’exemple d’une grande Ville de 200.000 habitants, métropole régionale qui sert 1.500.000 repas aux enfants des écoles (environ 9.000 repas sur 140 jours plus les centres de loisirs). Le taux d’activité féminine pour les classes d’âge qui ont des enfants en maternelles et primaires est de 80 %. La fréquentation globale de la Restauration Scolaire est de 50 % de la population scolarisée. Le prix moyen du repas payé par les familles est de 18 F et 50 % des familles payent 21 F et plus, sachant que le coût complet du repas est évalué à 37F (selon les charges qui sont effectivement saisies).

Les données de chaque commune sont différentes et cet exemple n’est certes pas représentatif de la totalité mais il permet d’identifier les leviers dont dispose une municipalité pour agir :

– le prix payé par les familles et éventuellement la grille

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