Le handicap, qu’il soit mental ou moteur, nécessite une expertise et une adaptation pointues en restauration. Si les impératifs nutritionnels (travail sur les textures, risques de fausses routes, d’excès de poids, troubles alimentaires…) s’affichent au premier plan, il ne faut surtout pas oublier d’autres dimensions, du plaisir de manger au respect de la personne, de l’environnement du repas à l’accompagnement. Le monde du handicap gagne en visibilité et se structure de plus en plus, que ce soit dans les établissements d’accueil, avec des besoins très diversifiés selon les âges et le degré de dépendance, ou dans le monde du travail, avec les Esat, la Semaine nationale pour l’emploi des personnes handicapées et même les concours organisés en médico-social pour valoriser l’esprit d’équipe et fédérer autour du culinaire… Autant de sujets à retrouver dans notre dossier du mois, qui montre la complexité de la prise en charge du handicap en restauration et la nécessité de réconcilier parfois les contradictions, entre rejet et attirance pour une alimentation souvent liée à l’affect, dans ce secteur auquel il faut porter une attention toute particulière.
Passer le cap du handicap
