Optimiser la gestion des services et des activités est une quête permanente pour les municipalités. L’intercommunalité est une solution mise en œuvre depuis longtemps, qui a su prendre différentes formes pour répondre à l’évolution des besoins. Mutualiser, c’est évidemment rationaliser pour une question budgétaire, mais c’est aussi un levier pour améliorer la qualité et offrir plus de services, quelle que soit la taille de la ville. Des structures spécifiques à la restauration collective s’y emploient, là où d’autres ont des missions plus larges intégrant cette restauration, à travers des syndicats à vocation unique ou mixte. Bien sûr, fédérer pour partager moyens et compétences exige une flexibilité pas toujours praticable : il faut apprendre à faire des compromis.
La pertinence territoriale et l’organisation ont été dans certains cas remises en question, une réforme des collectivités a tenté d’y remédier. Pour la restauration scolaire et destinée aux personnes âgées, pouvoir conserver un service de proximité et en gestion directe s’avère en général payant. Le Sivom de la Communauté du Béthunois, syndicat à vocation multiple de longue date, le prouve. Pour la restauration comme pour les autres compétences (voir 
Des solutions partagées en intercommunalité
